REDÉFINIR LE DÉSIR À DEUX OU POUR SOI APRÈS 50 ANS

À 50 ans, les choses bougent. Les enfants ont peut-être quitté la maison, la carrière est déjà bien entamée (ou repensée), et les priorités changent. C’est aussi l’âge où beaucoup de femmes et d’hommes se demandent: ‘Et moi, dans tout ça ?‘, et plus précisément: ‘Qu’est-ce que je veux, maintenant, dans ma vie amoureuse et sexuelle ?‘.

EN COUPLE DEPUIS LONGTEMPS, COMMENT FAIRE DURER SANS S'OUBLIER ?

Quand on est en couple depuis 10, 20, 30 ans, la routine peut s’installer. Parfois rassurante, parfois étouffante. On s’aime toujours, mais on ne se désire plus comme avant. On se parle, mais plus vraiment de sexualité. La bonne nouvelle ? Il n’est jamais trop tard pour se retrouver autrement. Le corps change, les envies aussi, mais la complicité, l’humour, le dialogue peuvent redevenir des moteurs puissants.

Et si on osait parler de ses fantasmes ? Ou simplement dire qu’on aimerait être touché(e) autrement, avec plus de lenteur, plus de tendresse ? Parfois, on croit que l’autre n’a plus envie, alors qu’il ou elle pense exactement la même chose. Parfois, on s’éloigne, alors qu’il suffirait de recréer du lien autrement que par la performance sexuelle, un massage, un jeu, une soirée sans attente, juste pour rire.

APRÈS UNE SÉPARATION, RECONSTRUIRE À SON RYTHME

Divorce, séparation, deuil, … à 50 ans et plus, on peut aussi se retrouver seul(e), parfois pour la première fois depuis longtemps, et ce n’est pas évident.

C’est aussi un moment précieux. Celui où l’on peut enfin se réécouter. Se poser les vraies questions:

  • Qu’est-ce que je veux ?
  • Qu’est-ce que je ne veux plus ?
  • Est-ce que j’ai envie de refaire l’amour ? D’explorer ? De rester seul·e un moment ?

Il n’y a pas de norme.

Le plus important, ce n’est pas de ‘se remettre en couple’ vite, mais de se sentir bien avec soi-même d’abord. Et si l’envie revient, il n’y a aucune honte à rencontrer quelqu’un à 55, 60 ou 70 ans. Ce n’est pas un rattrapage. C’est une nouvelle page.

CÉLIBATAIRE, ET PLEINEMENT VIVANT(E)

On peut aussi être seul(e), par choix ou par circonstances, et vivre une sexualité épanouie. Parce qu’à 50 ans, on se connaît mieux, on s’écoute plus. Le plaisir solo peut devenir un terrain d’exploration intime, sans pression. Les sextoys, les lectures, la lenteur, l’imaginaire,… Tout est bon à prendre pour garder ce lien avec son corps et son désir.

Il y a aussi les rencontres, plus rares, plus subtiles, parfois plus inattendues. Libertines ou romantiques, sérieuses ou légères, elles ne doivent plus correspondre à un modèle. Juste à toi.

Tu as le droit de vouloir du sexe sans engagement, tu as aussi le droit de vouloir de l’amour avec profondeur, et tu as surtout le droit de changer d’avis.

EN RÉSUMÉ

À 50 ans et plus, on ne ‘subit’ plus la vie affective, on peut la choisir. En couple, en solo, entre deux, dans l’attente ou dans l’instant, chaque situation peut être un terrain de redécouverte, de plaisir et d’affirmation.

La sexualité, ce n’est pas une performance ni une obligation c’est un lien, à l’autre, à soi, à ce qu’on est devenu, et à ce qu’on veut encore vivre.

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